Joël Jeanne

Projet de fermeture d’une classe à l’École Maternelle du Plateau à Mondeville : la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale doit revoir sa copie.

Caen, le 29 mars 2024

Conseiller Départemental du canton et de Conseiller Municipal de Mondeville, je partage l’inquiétude des familles et des enseignants de l’école Maternelle du Plateau, à la lecture du projet de carte scolaire qui prévoit la fermeture d’une classe à la rentrée 2024.

Le document qui m’a été remis, en ma qualité de membre du Conseil Départemental de l’Éducation Nationale (CDEN), fait état d’un effectif prévisionnel de 93 élèves.

Depuis cette communication, j’ai pris connaissance des chiffres de rentrée qui émanent des prévisions de la collectivité et qui ont été partagés avec les représentants des parents d’élèves. Ces chiffres font état d’une prévision pour la rentrée 2024 de 105 élèves qui se décomposeraient en 46 élèves en petite section, 24 élèves en moyenne section et 35 élèves en grande section, soit 12 élèves en plus de ceux comptabilisés dans ce document.

Les 46 élèves entrants en petite section, confortent le maintien de la 5ème classe. Ils sont la représentation des naissances constatées en 2021 sur le territoire des trois communes de Colombelles, Giberville et Mondeville.

A la lecture de ces différents éléments, je fais le constat que la mesure de carte scolaire qui sera soumise au vote du CDEN du 5 avril prochain ne tient aucunement compte de cette évolution croissante des effectifs. J’ai interpellé hier par courrier Madame la Directrice Académique des Services de l’Éducation Nationale. 

Il reste quelques jours à la Direction Académique pour prolonger le dialogue avec les acteurs du territoire : parents d’élèves, élus locaux et enseignants. Une concertation renforcée qui devrait conduire à reconsidérer cette décision de fermeture. 

Par ailleurs, ce groupe scolaire a longtemps bénéficié des dispositifs « Zone d’Éducation Prioritaire » en lien avec la situation de son territoire de rattachement.

Ces dispositifs manquent aujourd’hui, alors que cette école qui a bénéficié par ailleurs d’investissements adaptés, de la part de la commune de Mondeville, accueille un public qui demanderait une diversité de moyens en personnels.

Une diversité de moyens pour accueillir les élèves allophones, les élèves avec notification mais qui ne bénéficient pas d’AESH, les élèves hébergés à La Feuilleraie, d’autres qui sont dans des situations de grande précarité.

Les familles reconnaissent le degré d’engagement de l’équipe enseignante, qui a su adapter sa pédagogie en lien avec cette diversité. 

Le service public d’Éducation est un bien commun qu’il nous appartient, collectivement de préserver et de conforter. L’École ne doit pas être considérée comme un coût mais comme un investissement pour l’avenir de notre société.

Pour toutes ces raisons, la situation de l’École des Tilleuls doit être reconsidérée et les moyens dont elle dispose doivent être maintenus. 

Joël JEANNE, Conseiller Départemental du Canton d’Ifs et Conseiller Municipal de Mondeville

Logo du Parti Communiste Français

Communiqué suite au vote de la loi « Immigration »

Le président Emmanuel Macron a decidé de défendre contre vents et marées un texte de loi appelé à être la référence de la politique de l’immigration en France.

Tous les leviers répressifs et autoritaires sont utilisés : durcissement du droit d’asile , régression pour le droit au regroupement familialides, pour les aides aux étrangers en situation régulière en matière de droits sociaux…

Emmanuel Macron applique le programme que défend la famille Le Pen depuis 40 ans. La préférence nationale s’appliquera donc pour savoir quel citoyen aura droit ou non au RSA, aux APL, aux allocations familiales ou autres.

Nous affirmons que la France de Macron n’est pas la nôtre.

La France de Macron est celle qui a cédé au Rassemblement national.

Notre France est celle des Lumières, des droits de l’homme, de la fraternité et du savoir universel.

Ces valeurs que la république française porte à travers le monde, nous les défendrons toujours.

Nous appelons tous les citoyens qui se reconnaissent dans ces valeurs humanistes, progressistes, républicaines, à désobéir à ces lois indignes, et à faire tout leur possible pour faire reculer l’alliance objective entre Emmanuel Macron et l’extrême-droite.

Mahama Compaoré, secrétaire départemental du PCF14

Bulletin de vote PCF

Résultats de la consultation des communistes pour les élections européennes

Les communistes de tout le pays ont été appelés à voter pour se prononcer sur la proposition du PCF pour les élections européennes du 9 au 12 novembre 2023.

Pour les élections européennes du 9 juin 2024, le PCF engage la constitution
d’une liste de large rassemblement, ouverte à l’ensemble des forces
progressistes et des représentant·es du mouvement social qui partagent
notre orientation, avec Léon Deffontaines comme tête de liste.


Résultats pour la fédération du Calvados :

Inscrits : 187
Votants : 125
Exprimés : 118
Pour : 113
Contre : 2
Abstention : 3

Résultats nationaux :

Inscrits : 40 591
Votants : 22 606
Blancs et nuls : 127
Suffrages exprimés : 22 479
Pour : 20 470 (91%)
Contre : 1 050 (4,67%)
Abstention : 956

Colombe blanche sur fond rouge. Un texte affiché en blanc sous la colombe indique : "Pour un climat de paix !", avec le logo du Parti Communiste Français

Appel à participer au rassemblement du 23 octobre

Les actes commis par le Hamas, mouvement fondamentaliste et terroriste palestinien le 7 octobre dernier contre la population israélienne sont abjects, lâches et d’une cruauté sans nom. Il ne s’agit pas d’un acte de résistance, mais d’un acte de barbarie. Nous exprimons notre solidarité avec le peuple israélien. Les auteurs doivent être traduits devant les juridictions compétentes et punis. Dans leur forfait, les tueurs ont emporté avec eux des otages pour lesquels le PCF demande la libération immédiate et sans conditions.

Dans sa réaction, le gouvernement d’extrême droite israélienne s’est livré à des bombardements tous azimuts tuant des populations palestiniennes de tous âges, détruisant des habitations, et autres infrastructures, et plongeant de nombreux survivants gazaouis dans l’errance avec une privation d’eau, de nourritures et de vêtements.

Le risque d’un embrasement général au Proche-Orient et au-delà devient réel avec les soutiens palestiniens de pays arabes, et de mouvements tout aussi terroristes comme le Hezbollah au Liban d’autant que les soutiens d’Israël, eux aussi, montrent leurs muscles. Le récent voyage éclair à Tel-Aviv du président des États-Unis, Joe Biden, en est l’illustration.

La solution pour sortir de cet engrenage dangereux est de créer les conditions d’un retour à la paix. Pour cela, le PCF demande de s’attaquer à la résolution de la seule question qui vaille : la satisfaction de la revendication palestinienne d’un état dans des frontières sûres et reconnues aux côtés de l’État d’Israël comme le préconisent de nombreuses résolutions de l’ONU depuis 1948.

En attendant, le PCF français exige :

1. un cessez-le-feu immédiat avec la fin des bombardements et des déplacements forcés des populations ;

2. la levée du blocus de Gaza en place depuis 2007 ;

3. la mise en place d’un couloir humanitaire pour acheminer les produits de première nécessité pour la population à Gaza, et la dispense de soins pour les nombreux blessés ;

4. la protection des populations civiles de part et d’autre.

5. une initiative diplomatique de la France avec pour référence la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ;

6. la reconnaissance de l’Etat palestinien par la France sur la base des frontières de 1967.

Le PCF14 appelle les citoyens, les progressistes, ses militants à participer au rassemblement pour la paix, initié par l’Intersyndicale le lundi 23 octobre à 18 heures, Place Bouchard à Caen.

Mahama Compaoré, secrétaire départemental du PCF14

Colombe blanche sur fond rouge. Un texte affiché en blanc sous la colombe indique : "Pour un climat de paix !", avec le logo du Parti Communiste Français

Communiqué suite aux évènements au Proche-Orient

L’incursion violente, brutale du mouvement islamiste et terroriste palestinien, le Hamas, dans le sud d’Israël le 7 octobre dernier, est la n+unième crise dans le conflit israélo-palestinien dont Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en France a dit qu’elle est la résultante d’une conjonction de deux facteurs : « une organisation islamiste fanatique dont l’objectif déclaré est la destruction d’Israël, et une politique israélienne imbécile »

Les premiers bilans de l’attaque et de la réponse du gouvernement d’extrême droite de Benjamin Netanyahou provoquent chez tout homme et toute femme non seulement de la sidération, mais surtout de l’effroi. Les conséquences de ces opérations militaires ont pour nom la destruction de très nombreuses vies civiles et militaires (femmes, hommes, enfants, bébés) mais aussi d’infrastructures diverses, d’habitations, et la prise d’otages israéliens par le Hamas afin de les utiliser plus tard comme monnaie d’échange. Il faudra ajouter à cette litanie macabre le traumatisme que laisseront ces événements dans les esprits.

Dans ce carnage sans nom, volontairement et cyniquement assumé par le Hamas que nous condamnons fermement, plus d’une dizaine de nos compatriotes ont péri. D’autres, y compris des enfants et adolescents, figurent parmi les otages. Nous nous inclinons devant la mémoire de toutes les victimes et réaffirmons notre pleine solidarité avec les familles endeuillées.

On connaît malheureusement la cause principale de cette situation. Elle trouve sa source dans la non-résolution du conflit qui oppose Israël aux Palestiniens et qui dure depuis la création de l’État d’Israël, c’est-à-dire, depuis 1948.

Pourtant, de nombreuses résolutions furent adoptées par L’ONU qui indiquent toutes qu’il faut répondre à l’aspiration légitime des Palestiniens à disposer d’un État conformément à La Charte de L’ONU afin d’y exercer leur souveraineté à côté de l’État d’Israël, et en paix. Il faut s’en tenir à cette seule exigence et à ce droit.

C’est la seule voie pour permettre à cette région, le Proche et Moyen-Orient, de retrouver une sérénité, et par-delà cette dernière, des relations civilisées entre les peuples.

Mahama Compaoré, secrétaire départemental du PCF14

Logo Parti Communiste Français

Communiqué suite aux dégradations du local de la fédération PCF du Calvados

Dans la nuit du dimanche 1ᵉʳ octobre au lundi 2 octobre, des inconnus ont apposé sur la porte d’entrée de la Fédération du Parti communiste français à Caen des papiers proférant des injures à l’endroit du Parti et de son Secrétaire national, Fabien Roussel.

Jusqu’alors, à deux reprises, les dernières outrances et dégradations provenaient de l’extrême droite. En l’espace de trois mois d’intervalle, les vitres de la façade de notre bâtiment ont été brisées. Et les acteurs de ces forfaits en avaient revendiqué la paternité.


Si ceux qui ont commis ces agressions dans la nuit de dimanche à lundi n’ont pas jugé utile de signer et d’assumer leurs actes, le contenu des affichettes et les insultes ne souffrent pas d’ambiguïté. Elles sont à rapprocher de la campagne menée ces derniers jours par l’extrême gauche et des dirigeants de la FI en direction du PCF.

Si à gauche les occasions de se parler disparaissent au profit de pratiques d’un autre âge, avec autant de lâcheté, nos concitoyens auront vite fait de choisir leur camp quand ils seront consultés.

Malheureusement, ils pourraient être tentés par un choix qui aggravera leur sort actuel marqué par la vie chère.

Il y a urgence pour les auteurs à mesurer la responsabilité de ces attitudes et propos.

Le Parti communiste français sera toujours du camp des travailleurs, des gens qui sont victimes des violences du capitalisme. Et pour cela, il n’a pas besoin de pseudo-révolutionnaires qui sont dans les faits, complices de ce qu’ils prétendent combattre.

Nous sommes pour une gauche qui travaille à répondre aux préoccupations de nos concitoyens. Celles-ci ont pour nom l’emploi, les salaires, le combat contre la vie chère, la fraternité

Fraternellement

Mahama Compaoré, secrétaire départemental du PCF14

Logo CGT FAPT CALVADOS

Rassemblement devant le bureau de Poste de Livarot le mercredi 11 Octobre à 10h30

Le PCF Calvados relaie et soutient l’appel à manifester de la CGT-FAPT du Calvados :

Après les bureaux de poste de Lisieux Ste-Anne et celui de Saint martin de la lieue, fermés sans information à la population, La Direction de la Poste continue le sabotage du service Public de proximité contrairement à sa publicité télévisuelle.

En effet, à partir du 15 octobre 2023 le bureau de poste de Livarot sera fermé définitivement Le bureau de Poste disparait au profit d’une sorte d’agence postale mise dans la maison France services.


Celle-ci ne proposera plus que 10 opérations maximum au lieu des 80 opérations postales faites dans un bureau de plein exercice.

Donc de nombreuses opérations financières devront être faites dans des bureaux de Poste de plein exercice : Lisieux, Falaise, Caen. Comment la Poste peut-elle priver les 6200 habitants des 22 communes historiques rattachées à Livarot Pays d’auge en les privant d’un bureau de poste de plein exercice ?


Le directeur de la Poste a affirmé dans la presse que rien ne peut se faire sans l’accord du Maire, qui aurait pu se battre pour le maintien du service public postal.

Nous appelons les maires, les élus et la population des 22 communes composant Livarot Pays d’auge à un rassemblement pour empêcher fermeture du bureau de Poste de Livarot, car moins de service public de proximité c’est la désertification programmée des campagnes et plus de véhicules sur la route.


Rien n’est inéluctable. Comme la population de St martin de la lieue qui exige la réouverture du bureau de poste, il faut empêcher immédiatement la fermeture du bureau de poste de Livarot qui doit rester un bureau de plein exercice et ouvert 6 jours sur 7, 6 heures par jour.


Dans un premier temps nous avons proposé à la population la signature d’une pétition en ligne et papier à destination du Préfet pour exiger le maintien d’un bureau de Poste de plein exercice à Livarot dans les locaux actuels.


À ce jour nous avons en tout 1500 signatures d’usagers qui réclament le maintien de leur bureau de poste actuel. Ils n’acceptent pas de devoir faire entre 40 et 80 kilomètres aller-retour pour effectuer des opérations financières car les opérations ne seront plus faites dans les maisons France services et bien d’autres.


Un courrier a été envoyé au Préfet lui demandant une entrevue afin de lui remettre les 1500 signatures. À ce jour, nous attendons la réponse de la Préfecture. En attendant, nous appelons la population à venir manifester son mécontentement devant le bureau de Poste de Livarot le mercredi 11 octobre 2023 à 10h30.


Voir le communiqué original en version pdf

Logo du Parti Communiste Français

Communiqué de soutien à Fabien Roussel contre les attaques de Sophia Chikirou

Fabien Roussel, secrétaire national du parti communiste français, est l’objet d’insultes odieuses de la part de Sophia Chikirou, une des responsables de la France insoumise.

Comparer notre camarade à Jacques Doriot, collaborationniste notoire, revient à proférer une calomnie sans nom, une infamie, un outrage au passé et au présent du parti communiste français et de tous ses adhérents. Ces derniers ont payé plus que les autres le plus lourd tribut lors de la guerre qui a failli mettre en jeu l’existence de la France en tant que nation.

Les communistes français sont outrés et meurtris de ces attaques ignominieuses et adressent leur soutien indéfectible à leur secrétaire national, Fabien Roussel. Pour riposter à cette attaque indigne, les hommes et femmes de bonne volonté peuvent signer la pétition sur le site officiel du parti communiste français.

De retrouver la gauche dans un tel état avec ce que l’on aurait pu attendre d’elle, quand on connaît et vit les problèmes de la majorité de nos compatriotes, est tout simplement navrant.

Les adhérents du parti communiste français ne se laisseront pas divertir. Ils continueront à travailler pour que la gauche réponde aux attentes de nos concitoyens qui sont, pour la plupart aujourd’hui, la lutte contre la vie chère.

Mahama Compaoré, secrétaire départemental du PCF14

Usine Bosch

La rançon des politiques d’aides publiques à la compétitivité des entreprises : la suppression des emplois

Encore une fois, ce sont les salariés qui, au bout du compte, paient la note de ce type de politiques, en termes d’emplois.

100 salariés de l’équipementier automobile de l’usine Bosch à Mondeville (Calvados) vont faire les frais ces politiques. 100 emplois menacés, c’est 1/5ème de l’effectif de cette entreprise qui en prend un coup.

Si la direction de l’usine évoque l’absence de repreneur pour justifier cette saignée, la réalité, c’est qu’au nom de la compétitivité, elle cherche uniquement à améliorer les marges bénéficiaires en délocalisant l’activité, et donc l’usine vers les pays d’Europe de l’Est, voire en Inde.

Le PCF14 est solidaire des salariés, leurs élus au CSE, ainsi que de l’intersyndicale pour défendre au mieux leurs intérêts et leur emploi. Il exige que cessent immédiatement ces politiques d’aides qui jusque-là ont plus servi les actionnaires que les salariés qui sont pourtant à la source de la création de la richesse produite dans l’économie.

Mahama Compaoré, secrétaire départemental du PCF14

Crédit photo : Clubbinman – Licence CC-BY-SA, Wikimedia Commons

Intervention de Mahama Compaoré à la fête des coteaux 2023

Cet article est une retranscription du discours de Mahama Compaoré, maire-adjoint PCF de la commune de Blainville-sur-Orne (Calvados), lors de la fête des coteaux de 2023. Seul le discours prononcé fait foi.

Aux parlementaires : Madame Corinne Feret, sénatrice du Calvados, Monsieur Arthur Delaporte, député du Calvados ;

Aux élus municipaux : Marc Lecerf, maire de Fleury-sur-Orne, Damien De Winter, maire de Giberville, Pierre Mouraret, maire de Dives-sur-mer, Gérard Ichmoukametoff, maire de Chouain, Lionel Marie, maire de Blainville-sur-Orne, Franck Guéguenia, maire d’Epron ;

Aux élus départementaux : Edith Heuzé, Joël Jeanne, Gilles Déterville, Francis Joly, Antoine Casini

Aux organisations syndicales : Allan Bertu, secrétaire générale de l’UD CGT ;

Aux associations : Etienne Adam, président de la section caennaise de La LDH ;

Aux responsables des partis politiques : Martine Denis, 1ère secrétaire du PS du Calvados, Aurélie Traoré et…. délégués régionaux EELV, Agnès Laurent et Noé Gauchard, référents LFI, Franck Guéguénia, PRG, Karine et Jean-Michel Gualbert, PG

Chers amis, Chers camarades,

La situation internationale est aujourd’hui marquée par la guerre russo-ukrainienne, et un embrasement à nouveau du conflit israélo-palestinien.

Quand le 24 février 2022, le président russe, Vladimir Poutine lance ses troupes sur son flanc sud-est, le but de guerre affiché était de débarrasser le peuple ukrainien, je le cite, du « néo-nazi » Comme en 2014, le même Poutine avait annexé la Crimée au nez et à la barbe de tout le monde, assumant de ce fait sa volonté hégémonique sur un pays indépendant, dans le cas ukrainien, il s’agissait plus de faire croire à l’opinion publique internationale d’une action de salut public. Ont cru cette faribole ceux qui le voulaient.

Volodymyr Zelensky, principale cible visée n’a pas eu de difficultés à mobiliser son armée et son peuple pour défendre l’intégrité et la souveraineté de son territoire. Non sans succès d’ailleurs car l’armée de l’envahisseur a eu du mal à progresser dans le pays. La multiplication des fronts sur le théâtre des opérations laissa entrevoir une disproportion entre les forces en présence. D’où le recours par Zelensky à l’aide militaire extérieure, principalement celle venant des pays européens de l’ouest et nord-américain, essentiellement Les États-Unis. Dès lors, de régional, le conflit prenait des allures mondiales.

Les soutiens ukrainiens sont surtout des pays membres de l’OTAN et parmi eux, des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Les aspects économiques du conflit ne sont pas à ignorer, ils servent les ambitions politiques. Au passage, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes inscrit dans la Charte de l’ONU est passé pour pertes et profits. La seule solution envisagée jusque-là par les protagonistes est l’option militaire.

Ce qui devait être une balade pour Poutine est devenu une pétaudière. S’étant fait épauler par les mercenaires d’Evegueni Prigojine, le dirigeant de la Russie constate une situation qui lui revient en boomerang. L’errance de son armée est son incapacité à avancer sur le front, la perte de mercenaires ont aiguisé les appétits de Prigojine. Celui-ci n’a pas hésité le temps d’une demi-journée à faire trembler son ancien mentor. Sa renonciation à prendre Moscou a constitué la fin d’un psychodrame. L’épisode ne sera pas sans conséquence sur l’évolution du conflit comme sur Poutine. Toutefois, le moins que l’on puisse exiger est l’application du droit international, c’est-à-dire le retrait de l’armée russe d’Ukraine et la création de conditions sous l’égide des Nations-Unies d’un règlement pacifique du conflit. A ce stade, le parti communiste français demande aux autorités françaises de travailler en ce sens. Les peuples ukrainien et russe n’attendent que cela.

C’est devenu maintenant une ritournelle que d’évoquer le conflit israélo-palestinien. 75 ans après la création de l’État d’Israël sont 75 ans de privation des Palestiniens de disposer d’un État. 75 ans durant lesquels leur droit est bafoué. Malgré la multitude des résolutions de l’ONU, des sommets internationaux, des Accords relatifs à cette question, on n’a pas bougé d’un iota. L’auto-affranchissement de l’État d’Israël du droit international pendant une si longue durée, et l’incapacité ou le manque de volonté des puissances internationales à lui faire entendre raison illustrent leur cynisme vis-à-vis du peuple palestinien. Ce que ce dernier a appelé « La Nakba », c’est-à-dire la catastrophe, c’est-à-dire encore le déplacement forcé de 700 000 palestiniens lors de la création de l’État d’Israël en 1948, reste comme une tache indélébile en matière de respect du droit.

Aujourd’hui, la tension reprend dans la région. Des villages palestiniens sont pris d’assaut par des colons juifs. Des destructions de biens, vols de bétail, assassinats, humiliations sont de rigueur à l’encontre des Palestiniens sous l’œil bienveillant de l’armée israélienne qui, dans certains cas, prête main forte aux dits colons.

Écoutons le témoignage d’une palestinienne de 69 ans lors d’une descente des colons dans son village ces derniers jours :

« L’un avait un bâton et l’autre, je ne sais pas, probablement une arme. Il m’a aspergé de quelque chose et il a frappé l’enfant avec le bâton. Mon petit-fils [de 7 ans] s’est mis à crier. Je me suis interposée : Non pas lui, pas l’enfant » Il s’en est alors pris à moi, m’a mis plusieurs coups, puis ils sont partis »

Face à ces atrocités, le principal soutien d’Israël, les États-Unis, par la voix du département d’État s’est contenté laconiquement d’un « Nous condamnons ces actes violents » Ce sont là l’énième pied de nez à l’ONU et à ses résolutions, l’énième expression d’une violence d’État contre un peuple et contre son droit. Les hommes et les femmes de bonne volonté, les combattants de la liberté, de la justice élèveront toujours leurs protestations contre cette impunité d’Israël et pour le droit du peuple palestinien à disposer d’un État dans des frontières sûres et reconnues aux côtés d’Israël et pour que les 2 peuples vivent en paix l’un à côté de l’autre.

En France, durant plus de 5 mois, à travers 14 manifestations et de nombreuses grèves dans le public et le privé, l’intersyndicale rassemblée, les organisations politiques de gauche, dont les signataires de l’accord NUPES, les députés et sénateurs de gauche au parlement, les Français dans leur diversité, ont battu les pavés. Ils exprimaient ainsi leur opposition à la réforme des retraites.

Le président de la République et son gouvernement avaient prétexté d’un déficit du système estimé à 12 milliards d’euros pour mettre à bas l’un des conquis du programme du CNR. Les conclusions du dernier rapport du COR (Conseil d’orientation des retraites) viennent battre en brèche cet alibi. Le système des retraites par répartition serait encore, d’après ce rapport, en déficit au-delà de 2030 pour des raisons économiques, sociologiques, et démographiques qu’il ne nous appartient pas de détailler ici.

Ce que cette séquence aura révélé aux Français, c’est la condescendance, le mépris dont le président et son gouvernement ont fait preuve vis-à-vis des Français et vis-à-vis des pratiques démocratiques. Voici une réforme d’ampleur qui a échappé au débat au parlement par celles et ceux pour qui le rôle consiste à proposer, débattre, amender, voter, ou rejeter les lois. Au lieu de cela, le président et son gouvernement ont usé et abusé des dispositions les plus antidémocratiques d’une Constitution créée par et pour un monarque républicain. Les articles 49-3, 47-1, 42-1, 40-3, et j’en passe, ont été utilisés pour un passage en force.

A leur issue, le président de la République s’est empressé de promulguer « sa » loi.

Les conditions qui ont précédé ce dernier geste nous restent cependant en mémoire. En effet, certaines des 14 manifestations ont été émaillées de violences aussi bien des blacks blocs que de la police. Celle-ci n’a pas toujours fait dans le détail, frappant et blessant y compris des manifestants non violents. Bref, toute panoplie de comportements de la part de la puissance publique qu’on aurait voulu qu’ils soient remisés aux calendes grecques se sont affirmés au grand jour comme du temps des gilets jaunes.

A ce stade de mon propos, comment ne pas évoquer ce drame de Nanterre, ce qui s’en est suivi et ce qu’il reste à faire ? Si l’on ne peut tolérer la mort d’un citoyen ordinaire au cours d’un contrôle routier, on ne peut tout autant justifier les violences qui, depuis mardi 27 juin, embrasent plusieurs villes de France. Au-delà de l’émoi et de l’effroi qu’a provoqué la mort de Nahel, 17 ans, par un tir à bout portant provenant d’un policier au motif qu’il faisait l’objet d’un refus d’obtempérer, il y a à s’interroger sur le rôle confié à l’institution policière, son efficacité dans son rapport avec la population.

Le propos de Patrick Bessac, maire communiste de Montreuil, cerne assez bien, me semble-t-il, le problème. Voici ce qu’il dit « Il existe dans notre pays un déni de réalité : il y a un problème de rapport police-population. Trop de faits graves se répètent. Les nier c’est accepter que continuent de se creuser les fractures dans les rapports avec la police de la République. La base d’une solution passe par reconnaître qu’une partie de notre police est, de manière régulière et inacceptable, l’objet de dérives qui brisent la confiance avec une partie de la population et de la jeunesse » Puis, il esquisse une solution qui, d’après lui, « passe par un renouvellement profond de la formation et de la doctrine nationale des forces de l’ordre de manière à rendre notre police structurellement intolérante aux manifestations de brutalité, de préjugés et d’injustice. Le problème de l’institution n’est pas d’abord de défendre un « collègue » mais de défendre la justice » En attendant une famille est endeuillée pour un refus d’obtempérer.

J’en reviens à mon propos sur le récent mouvement social d’ampleur.

Au bout de cette période de luttes, pour certains la partie a été perdue par les adversaires de la réforme. S’il y a une victoire du pouvoir, elle a le goût d’une victoire à la Pyrrhus. Les Français auront découvert un pouvoir dont la majorité à l’Assemblée nationale a usé de subterfuges pour imposer aux membres de l’intersyndicale, aux travailleurs, à l’opinion publique, et à la population une réforme injuste, violente et pour tout dire antidémocratique. Ce comportement n’augure rien de bon pour la démocratie à moyen terme dans la mesure où d’autres politiciens véreux pourraient dans le futur s’en référer pour l’abattre.

Mais l’histoire de France est là qui indique que les Français ne s’en laisseront pas compter.

Au bout du compte, il aura paru plus facile pour le pouvoir de s’affirmer tel qu’il l’a été ces derniers mois que de trouver des solutions aux maux dont souffre la population à savoir le chômage, l’insuffisance de pouvoir d’achat, et la persistance d’un mal-être individuel et collectif au sein du plus grand nombre de nos concitoyens.

Chers amis, chers camarades, je crois qu’après une telle séquence, faire la fête comme on dit, celle des Coteaux ici aujourd’hui à Fleury-sur-Orne, et celle dans 2 mois à Brétigny-sur-Orge à l’occasion de la Fête de L’Humanité, nous permettra de nous réarmer pour des combats porteurs d’espérances, de victoires, et d’émancipation. Le parti communiste français pour sa part, y prendra toute sa place.

Je vous remercie.